JOURNAL L’OSTÉOPATHIE PRÉCISÉMENT©
2001-2015

Voici la 1re parution du Journal No.1 Printemps 2001 

Oyez! Oyez!          

Appel à tous les ostéopathes et étudiant(e)s en ostéopathie.

Vous êtes tous invité(e)s à collaborer à la publication d’un nouveau journal qui sera un organe de liaison s’adressant aux ostéopathes diplômés et aux étudiant(e)s en ostéopathie.

Voici les détails de ce projet :

Le nom du Journal sera  » L’Ostéopathie… précisément « 

Pourquoi? Parce que nous souhaitons qu’il soit un organe de formation et de mise à jour de nos connaissances en ostéopathie et en médecine. À cet effet, nous utiliserons parfois le terme  » médecine ostéopathique  » avec la vision que l’ostéopathie, telle que pratiquée au Canada (et dans tous les pays d’Europe) est ou plutôt devrait être partie intégrante de la médecine.

But du Journal :

1-Éveiller et maintenir un sentiment d’appartenance à notre profession de la santé; l’ostéopathie.

2-Aider les membres de cette profession à être toujours conscients qu’ils professent selon les règles de cet art et cette science qu’est l’ostéopathie.

3-Maintenir en chacun de nous la compétence et le goût de la recherche des causes, principe de base de l’ostéopathie.

La fréquence des parutions : 4 fois/année avec la mention hiver, printemps, été, automne et l’année commencera avec le printemps.

Le contenu du Journal et sa présentation :

Le contenu variera d’une parution à l’autre, mais comprendra surtout des articles fournis par les membres gradués, professeurs ou étudiants de chacun des trois organismes suivants : Registre (ROQ), ADOCEOM, gradué du COQ. D’autres personnes connues pourront également être invitées à collaborer.

 La teneur de ces articles sera :

– Scientifique sur l’ostéopathie. – Résumé d’un livre ou sujet de recherche. – Projet de recherche en ostéopathie; expérience clinique à partager avec les collègues de la profession. – Un vécu clinique sur un cas particulier ou une série de cas semblables. – Un résumé d’une thèse. Tous les gradué(e)s sont invités à faire part à leurs collègues de leur travail et du suivi s’il y en a eu un depuis l’obtention de leur D.O.

N.B. Les auteurs sont invités à illustrer leurs articles de croquis, graphiques ou photos pour augmenter la clarté et la compréhension des textes.

– Des informations médicales sur les différentes spécialités, incluant la pharmacologie, la cardiologie. etc. en rapport avec ce que vos patients peuvent vivre avec leur médecin. – Publications d’articles anciens parus dans les premières revues d’ostéopathie ou, – Articles plus récents parus dans des revues étrangères d’ostéopathie. – Des entrefilets d’intérêts communs, des nouvelles brèves dans le domaine de la santé. – Quelques anecdotes humoristiques. – Un courrier des lecteurs qui désireront commenter positivement et  » brièvement  » les articles publiés précédemment. – Anecdotes de voyages avec contacts du monde de l’ostéopathie à l’extérieur du Canada, d’une école, ou d’une personne bien connue dans le domaine seraient intéressants à raconter pour le plaisir des lecteurs.

Le Journal se veut un organe d’échanges sincères entre tous les membres de la profession naissante. Vos expériences personnelles, si petites soient-elles, peuvent aider vos collègues à perfectionner leur expérience clinique. 

 

 Jean Guy Sicotte, éditeur

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Le Journal l’Ostéopathie Précisément est sans hésitation LA réalisation la plus importante que Jean Guy a pu faire pour l’avancement de l’ostéopathie au Québec. Il voulait que tous partagent leurs connaissances par le biais d’un journal. Et c’était important pour lui d’offrir un journal papier pour que les ostéopathes puissent le rendre disponible dans la salle d’attente à la vue des patients. Mais c’était surtout pour partager des connaissances, partager des articles en provenance des ostéopathes américains qu’il prenait la peine de traduire, et partager aux collègues et aux étudiants un sentiment d’appartenance à une belle profession en plein essor. Il voulait montrer également aux instances gouvernementales la qualité des articles écrits dans le journal par les ostéopathes du Québec, et montrer le sérieux des ostéopathes par leur méthode de travail et de recherche scientifique. Ce journal se voulait rassembleur, informatif, et une fierté, ç’a été réussi!

Quelques titres :

Le massacre abdominal
Le stade ombilical à l’adolescence
Viva Arequipa
Contributions d’A.T. Still à la médecine
Spasmes endocraniens
Objectivation du MRP
Examen neurologique
La réalité tissulaire chez le bébé
La sclérodermie
Le continuum
Le temporal
Palpation perceptive = diagnostic
Passing on the Tradition
Les merveilles du Cœur
Compression du 4ième ventricule
Le problème d’apprentissage
Osteopathic research clinical evidence base studies
Ce qui fait disjoncter les ados
Neural mechanismes of SCS technique

Et beaucoup plus!

L’invitation est lancée en 2001 avec la sortie de la première édition du journal. Il faut comprendre que Jean Guy ne cherchait pas à rendre le journal lucratif, loin de là. Jean Guy passait des heures au téléphone à rejoindre de nouveau D.O., et les plus anciens, leur demandant d’écrire un article sur un sujet précis ou un résumé de leur thèse de recherche. Plusieurs appels téléphoniques, plusieurs échanges de courriels, jamais je n’ai entendu Jean Guy se plaindre du « trop » de travail que lui apportait la responsabilité de préparer chaque édition du Journal l’Ostéopathie Précisément.

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Le dernier Journal sur lequel Jean Guy a travaillé est celui d’hiver 2014-2015 no 56.
(Il était mourant…)

Le Journal était publié quatre fois par année pour les étudiants et diplômés en ostéopathie, chaque trois mois commençant en mars. L’abonnement était également disponible. La période active pour travailler sur le journal n’était pas de tout repos. Après ses journées de travail à la clinique à traiter des patients, Jean Guy prenait le temps de s’arrêter prendre une bouchée pour souper (il n’avait pas le temps de dîner), avant de retourner dans son bureau pour réviser les articles un par un, préparant tout pour que je puisse faire la mise en page le matin suivant. Voici le premier éditorial de l’éditeur (Jean Guy) de l’édition No.1 : Jean Guy Sicotte M.D., D.O.

« Bienvenue à tous nos lecteurs à ce premier numéro du journal L’Ostéopathie précisément.

Le but du journal est d’être un organe de liaison entre tous les ostéopathes diplômés du Québec et d’ailleurs. Même s’il ne prétend pas être le plus prestigieux des journaux, nous souhaitons cependant que tous se sentent invités à contribuer par des articles de choix à en faire un petit chef-d’œuvre agréable à lire et instructif.

L’équipe des responsables souhaite donc recevoir des articles de toute personne qui souhaiterait le voir plus intéressant, plus scientifique, plus clinique, etc. Toutes les suggestions dans ce sens seront acceptées.

Nous souhaitons maintenir la conscience de l’esprit ostéopathique chez tous ceux qui souhaitent voir la pratique de l’ostéopathie conserver le niveau que nos enseignants ont essayé de nous transmettre durant les années d’études qui nous ont amenés au diplôme en ostéopathie D.O.Q.

Le premier numéro de ce journal a été distribué gratuitement à tous les étudiants du Collège d’Études Ostéopathiques (CEO) à tous les diplômés de ce collège dont le nom apparaît dans le bottin annuel du CEO, aux membres du Registre Ostéopathiques du Québec (ROQ) et aux étudiants du Centre Ostéopathique du Québec (COQ).

Les coûts de ce premier numéro ont été défrayés par l’Association des Diplômés en Ostéopathie du Collège d’Études Ostéopathiques (ADOCEOM). »

Jean Guy Sicotte M.D., D.O., éditeur

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On s’arrache les pages du Journal l’Ostéopathie Précisément . . .
[pourquoi changer une formule gagnante? . . .]

Lors des pourparlers avec les membres du conseil d’administration des deux associations avant-fusion, d’un commun accord, le Journal l’Ostéopathie Précisément faisait partie d’un élément intouchable, donc sa continuité était assurée et budgétée dans la nouvelle association fusionnée du nom d’Ostéopathie Québec. Lors de la fusion, les administrateurs élus (qui étaient en provenance de l’ADOQ et du ROQ, donc du CEO et du COQ), ont passé au peigne fin les finances de la nouvelle association. Non satisfaits, ils ont décidé de réduire les dépenses d’Ostéopathie Québec  en ciblant le Journal comme étant un élément trop dispendieux. Pour conserver le Journal il a été discuté en réunion que le Journal deviendrait « numérique », donc version PDF disponible pour sur le web au lieu de version physique imprimé. Cette proposition n’a pas été acceptée par Jean Guy, mais pas du tout. Ensuite sous la suggestion d’une personne de la direction d’Ostéopathie Québec, appelons cette personne « Madame P, » qui avait engagé un gestionnaire du nom fictif de « Monsieur X, » d’une firme de communication multimédia, le Journal pourrait appartenir à la nouvelle association et serait géré par la firme de « Monsieur X, » supervisée par « Madame P » pourvu que Jean Guy accepte de le céder. Cette proposition n’a pas été acceptée par Jean Guy non plus! Donc, les pourparlers n’ont servi à rien, il n’y avait plus rien à discuter. Une des vraies raisons étant que plusieurs personnes en provenance du COQ n’avaient jamais reçu ou presque les numéros du Journal et ne semblaient pas très intéressées. Jean Guy avait pourtant tenté à mainte reprise d’inclure le ROQ et le COQ dans l’aventure du Journal en leur demandant de financer leur part de dépense de production de la revue pour l’offrir gratuitement à leurs membres, car ceux-ci ne recevaient pas le Journal gratuitement. Ils l’ont fait à quelques reprises avant de se retirer faute de ressources financières, selon eux. Notons ici que le CEO a gracieusement offert le Journal l’Ostéopathie Précisément à ses étudiants de premier cycle, ce qui n’a probablement pas plu à ceux qui ne l’ont jamais fait.

Vue la résistance de Jean Guy à fournir le Journal en version PDF, et à remettre le Journal à une firme de communication multimédia dirigée par Ostéopathie Québec, OQ a pris les grands moyens pour y mettre fin en cessant de contribuer au financement du Journal, point à la ligne.

Suite à cette déclaration, Jean Guy était décidé à poursuivre la vocation du Journal par tous les moyens. Il a décidé d’envoyer un courriel à tous les membres qui recevaient déjà le Journal pour leur faire part de la décision d’Ostéopathie Québec. Voici le courriel : _____________________________

Magog, le 30 juillet 2014

Bonjour à tous les lecteurs et lectrices,

L’équipe du Journal L’Ostéopathie Précisément désire vous annoncer que dorénavant, le Journal ne sera plus fourni par l’intermédiaire d’Ostéopathie Québec, à ses membres comme auparavant. Ceci fait suite à une décision prise par le conseil d’administration de l’association. Ostéopathie Québec voulait que le Journal devienne un format PDF disponible sur Internet, dans le but d’économiser des dépenses reliées au budget.

Cette décision du conseil d’administration est la raison pour laquelle vous n’avez pas reçu le numéro 54 du Journal, posté aux abonnés au début juillet 2014.

L’équipe du Journal L’Ostéopathie Précisément n’est pas d’accord avec cette décision prise par Ostéopathie Québec de laisser tomber la version papier, pour la remplacer par la version PDF dans le but de réduire les coûts

Les bonnes raisons pour continuer la version papier :

    • Plus de 80% de nos collègues ostéopathes préfèrent tenir en main cet objet tangible qu’est le Journal. Cette observation logique est partagée par tous les étudiants qui se rendent bien compte que même s’ils ont découvert sur Internet des copies de livres d’anatomie, de physiologie ou autres sujets d’étude dans leurs cours d’ostéopathie, ils préfèrent étudier dans un vrai livre format papier dans lequel ils peuvent souligner, annoter et tourner les pages dans tous les sens et même en consulter plusieurs à la fois.
    • Tout format électronique conservé dans votre ordinateur est souvent relégué dans le Xème tiroir et aux oubliettes.
    • N’avez-vous jamais éprouvé la fierté d’une bibliothèque dans laquelle vous pouvez, parfois ou souvent, bouquiner les connaissances acquises ou redécouvrir un livre que vous aviez rangé en vous disant que vous lirez ça quand vous aurez le temps?
    • Ostéopathie précisément est un formidable outil de promotion de notre profession et de l’Ostéopathie sur les tables de nos salles d’attente. Cette raison est très forte, car certains patients nous disent : « Je ne savais pas que l’Ostéopathie pouvait soigner les enfants ou intervenir en gynécologie », etc.
    • Autre raison : nous ne sommes pas d’accord de voir lancer sur le Web en PDF les différentes parutions du Journal et son contenu par simple respect pour tous ceux et celles qui ont tous et toutes contribué bénévolement à partager le fruit de leur travail ardu avec leurs collègues ostéopathes, depuis le début du Journal en 2001 jusqu’à maintenant. Le Journal L’Ostéopathie Précisément est une œuvre collective, témoin de la vie intellectuelle et de la recherche en Ostéopathie. C’est aussi un grand facteur d’unité professionnelle.
    • De plus, plusieurs articles publiés dans votre Journal sont des traductions d’articles déjà parus dans d’autres journaux scientifiques pour lesquels nous avons obtenu, de l’auteur et de la direction du journal, la permission exclusive de les traduire et de les publier à la disposition des ostéopathes et des étudiants en ostéopathie. Cette permission n’a jamais été accordée pour répandre les éditions du Journal en PDF sur le Web.

Le Journal L’Ostéopathie Précisément avec ses 54 numéros est depuis 2001 un organe ÉDUCATIF et APOLITIQUE. Il est informatif, passionnant, donnant la parole à notre communauté, en plus de donner la chance à chacun de partager vos découvertes et vos opinions. C’est un grand facteur d’unité pour la profession qui s’en vient, sans oublier comme nous l’avons dit plus haut, qu’il est un formidable outil de promotion de l’ostéopathie dans nos salles d’attente!

Le Journal L’Ostéopathie Précisément, sans l’appui d’Ostéopathie Québec va continuer bien sûr ! Nous désirons vous rappeler qu’il sera toujours disponible en format papier pour ceux et celles qui vont s’y abonner pour la somme de 35$ par année pour 4 parutions. Le CEO donnera des fonds pour l’offrir aux étudiants, et aux finissants du deuxième cycle du Collège. 

Pour vous abonner : WWW.JOURNALOSTEOPATHIE.COM

L’équipe du Journal désire vous remercier pour votre soutien et les bons commentaires que nous recevons régulièrement. Si vous avez des idées pour augmenter la qualité du journal, des articles ou des reportages contactez-nous à l’adresse courriel suivante : info@journalosteopathie.com  Vous êtes le moteur de cette passion à nous rassembler. Nous vous souhaitons une bonne lecture et un bon été.

Jean Guy Sicotte M.D., D.O., éditeur
L’équipe du Journal L’Ostéopathie Précisément

Pour vous procurer des numéros antérieurs, venez visiter la boutique en ligne : WWW.JOURNALOSTEOPATHIE.COM

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Et ensuite il y a eu un autre courriel de rappel que voici :

RAPPEL : abonnement au Journal l’Ostéopathie Précisément

Nous renouvelons par la présente l’invitation à vous abonner au Journal l’Ostéopathie Précisément. Nous vous suggérons de consulter le courriel qui vous a été adressé à cet effet, en date du 30 juillet dernier.

Le présent conseil d’administration d’Ostéopathie Québec désirait réévaluer ses moyens de communication, dont la distribution du Journal. Or, le Journal l’Ostéopathie Précisément est une entité indépendante, et sera dorénavant disponible en version imprimée, moyennant un abonnement de 35$ annuellement pour 4 parutions. Le numéro 54 est toujours disponible pour ceux et celles qui vont s’abonner maintenant.

Ce Journal appartient en fait à tous ceux et celles qui y ont mis un peu de leur âme en collaborant toujours bénévolement à fournir des articles respectant les buts originaux du journal tels qu’énoncés il y a 13 ans. Voir le site Internet du Journal sous « Historique » au http://www.journalosteopathie.com

Remarquons aussi que le journal, organe éducatif dont les articles, même ceux des éditions passées, sont toujours d’actualité. Ce dont témoignent plusieurs collègues ostéopathes qui en font la collection pour les consulter à nouveau, au besoin.

Autre particularité : Aucune publicité payante n’a jamais été sollicitée par l’équipe, préférant garder ses pages pour sa mission éducative.

Ci-joint bref témoignage d’une ostéopathe récemment graduée.

« Je lis toujours avec intérêt les articles qui y sont présentés et cela me permet de faire des recherches supplémentaires sur le sujet et d’approfondir mes connaissances. Cela nous permet d’être à l’affût des dernières trouvées ostéopathiques……Des ostéopathes chevronnés travaillent fort pour créer un journal qui nous ressemble et qui semble être le seul francophone, à ma connaissance. De plus, les patients pouvaient lire sur des sujets qui le touchent ou apprendre que nous traitons telle ou telle condition ».

Pour vous abonner : FORMULAIRE

L’équipe du Journal désire vous remercier pour votre soutien et les bons commentaires que nous recevons régulièrement. Si vous avez des idées pour augmenter la qualité du journal, des articles ou des reportages contactez-nous à l’adresse courriel suivante : info@journalosteopathie.com  Vous êtes le moteur de cette passion à nous rassembler. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Jean Guy Sicotte M.D., D.O., éditeur
L’équipe du Journal L’Ostéopathie Précisément

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Suite à ce changement drastique de la part d’OQ de ne plus offrir un Journal à ses membres, certaines personnes ont manifesté leur mécontentement, évidemment. Voici un courriel d’un membre mécontent qui a écrit à son association (copie à Jean Guy) :

«Bonjour, Je suis membre de votre association en tant que DO et je vous écris ce courriel pour vous faire part de certains de mes mécontentements vis-à-vis votre association.

Je suis sincèrement déçue de voir que vous arrêtez de nous faire parvenir le journal Ostéopathie Précisément. Je lis toujours avec intérêt les articles qui y sont présentés et cela me permet de faire des recherches supplémentaires sur le sujet et d’approfondir mes connaissances. Cela nous permet d’être à l’affût des dernières trouvées ostéopathiques. Je crois que 35$ est bien peu pour permettre aux Ostéopathes Québécois de communiquer leurs connaissances. Je sais que tous veulent économiser, mais je crois que cette décision aurait pu toucher un service autre que «le seul concret» que vous nous offrez directement en retour de notre cotisation. Des ostéopathes chevronnés travaillent fort pour créer un journal qui nous ressemble….. et qui semble être le seul francophone, à ma connaissance. De plus, les patients pouvaient lire sur des sujets qui le touchent ou apprendre que nous traitons telle ou telle condition. De plus, sachez que le Journal Ostéopathie Précisément nous a communiqué cette information, et que votre association n’a jamais mentionné cette décision à ses membres !

Il y a quelques semaines, vous aviez fait paraître une annonce comme quoi vous cherchiez des gens pour le comité concernant la création d’un ordre professionnel. J’ai pris de mon temps pour vous faire part de mes commentaires concernant ce sujet, étant une ancienne TRP et ayant été membre de l’OPPQ. Malheureusement, je n’ai reçu aucune nouvelle de votre part, même pas un accusé de réception. Je fus bien déçue du peu d’intérêt que vous portez aux membres qui s’intéresse aux dossiers qui vous sont à coeur.

Finalement, j’ai dû maintes et maintes fois faire appel à votre réceptionniste pour divers problèmes, car j’étais FRT il y a de cela peu de temps. Ses réponses étaient souvent incomplètes, comme si elle ne pouvait pas vraiment m’aider. Elle était compréhensible, elle connaissait le dossier, mais ne pouvait pas nous répondre efficacement puisqu’elle ne travaille pas sur le sujet directement. Mes appels concernaient les troubles rencontrés avec les compagnies d’assurances, comme Manuvie, concernant la reconnaissance des FRT. Étant dorénavant DO, ce problème ne me touche plus, mais j’espère que ce dossier est une de vos priorités, car je vois des collèges d’études qui sont bien découragées par ce problème qui les suit tous les jours.

J’espère que l’Ordre professionnel que vous comptez former sera à la hauteur des attentes des ostéopathes, car pour l’instant vous me décevez, comme l’OPPQ m’avait déçu. Je sais que votre association a pour pu de protéger le public (d’autant plus quand il y aura un ordre), mais sachez que nous payons une cotisation qui mérite d’avoir un service en retour, dont un journal ostéopathique !!

J’espère que ces commentaires vous amèneront des pistes de réflexion, car ceux-ci reflètent l’opinion de certains de mes collèges qui ne les crient pas à voix haute. J’espère du même coup que ceux-ci vous feront parvenir leurs commentaires et que vous prendrez des décisions pour le bien-être de vos membres, qui sont essentiels à l’existence de votre association.

Et j’espère finalement avoir au moins un accusé de réception de votre part, car encore une fois, j’ai pris du temps pour vous, pour moi et pour les ostéopathes !!»

 

Madame XYZ – Ostéopathe

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J’ai vécu avec Jean Guy, je l’aimais plus que tout, je l’ai appuyé, je l’ai vu vulnérable, sensible, fatigué, épuisé de toutes ces « politicailleries » qui pesaient sur lui.

Le courriel qui suit vient de moi, un regain d’énergie pour manifester mon « ras le bol » : _____________________________________

20 juin 2014

Avec l’approbation de Jean Guy, j’ai écris ce courriel à « Monsieur T » par appuis pour Jean Guy et le Journal :

PARLONS-EN DU JOURNAL…

À SES DÉBUTS : Le Journal L’Ostéopathie Précisément a vu le jour en 2001. Rien de tel n’existait à l’époque, pas plus maintenant. Il fallait avoir le feu sacré pour faire ce boulot-là, bénévolement en plus! On n’y trouve aucune publicité, plusieurs articles de fond et des sujets de thèse.  Le Journal est financé par l’Association Des Ostéopathes du Québec qui l’offre gratuitement à ses membres. CE QUI VEUT DIRE : il en coûtait 5$/ch à produire, pour 4 parutions par année, ce qui veut dire 20$ par membre prélevé de sa cotisation de xxx$. Jean Guy a tenté de « vendre » l’abonnement au prix coûtant de 5$ l’unité aux autres organismes (ROQ, COQ) qui ont participé très brièvement et qui se sont terminés par « on n’a pas les moyens ».

PAR LA SUITE : Lors des réunions pour la fusion ROQ-ADOQ, il a été mentionné que « rien ne changerait, que le Journal continuerait d’exister au-delà de la fusion » et que de toute façon, le prix de 5$ à 6$ l’unité était accepté.

MAINTENANT : À cause de la fusion, à cause des gens de l’ex-ROQ qui ont fait partie du CA d’Ostéopathie Québec, et qui ont pris la décision de couper sur les services aux membres et de s’en prendre au Journal! C’était remarquable le désintéressement concernant le Journal de la part des ex-membres du ROQ. (Car le ROQ ne recevait pas le Journal, il coûtait trop cher …) (« nous autres on ne fait pas de recherche… ») C’est du mot-à-mot. Et le nouveau CA actuel sous l’emprise de « Madame P » qui dirige tout, satisfaite d’avoir du Nouveau Monde autour d’elle pour avoir le contrôle… Comment Ostéopathie Québec ose envoyer un courriel à ses membres en favorisant l’abonnement à OSTÉOPATHE MAGAZINE en provenance de l’Europe pour un prix de fou en le clamant « partenaire d’affaires!!! ». Un coup bas pour notre Journal Ostéopathie Précisément québécois!

EH BIEN OUI, ON EN EST RENDU LÀ ! J’ai de la misère à croire qu’on en soit rendu à ce point! Vous n’avez pas idée de tout, TOUT le travail bénévole, tout le temps que Jean Guy passe à cogiter et à penser au JOURNAL, à contacter des collaborateurs, à traduire des articles, à contacter des éditeurs pour approbation, à réviser les textes…. à attendre les textes… pour partager les connaissances ostéopathiques….. au bénéfice de ses pairs, pour préparer ce journal scientifique sur l’ostéopathie, pour l’avancement de l’ostéopathie, pour la reconnaissance de l’ostéopathie! Si l’ostéopathie est devenue aujourd’hui ce qu’elle est au Québec, c’est en grande partie grâce à Jean Guy! Un vrai Jésus ce Jean Guy, il n’en manque pas gros pour qu’on lui lance des roches et qu’on le crucifie quant à faire!

UN JOURNAL EN PDF ? Les patients qui consultent le Journal version papier dans la salle d’attente, amènent d’autres patients (articles sur les bébés, la plagiocéphalie, les personnes âgées, les maux de ventre, la course à pied, etc.). Le Journal version papier qui traîne sur une table a beaucoup plus d’impact qu’un article version « tablette » ou « ordinateur ».

La version iBOOK est envisageable, et pourrait (?) être disponible via le site Web du Journal seulement. MAIS PAS LA VERSION PDF qui pourrait être envoyée à Pierre-Jean-Jacques gratuitement!

Pour avoir travaillé durant 4 ans pour l’ADOQ et Ostéopathie Québec, je sais pertinemment que nous avons ici un dialogue de sourds. Que même si on apporte les POURS et les CONTRES, ça ne changera rien à ce qui est décidé. Les décisions prises en CA d’OQ concernant le Journal n’ont pas été discutées avec la présence de Jean Guy qui a préféré se retirer plutôt que combattre.

La personne la plus vraie, la plus intègre au monde est : Jean Guy Sicotte. OQ a scrappé son projet de biographie, OQ est en train d’éteindre son Journal, OQ a miné sa santé… je n’ai pas envie de vous laisser faire sans réagir.

Hélène Viens-Sicotte

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Il était trop tard, Jean Guy n’était plus en santé . . .

En conclusion : La première édition du Journal : No 1 Printemps 2001 La dernière édition du Journal :  No 56 Hiver 2014 J’ai travaillé pour le journal depuis toujours, et j’ai appuyé mon homme dans tous ses projets. Son Journal était aussi le mien. Nous avons pris tous les deux un engagement sérieux à bien s’occuper de ce média, et je crois que nous avons réussi.

Le Journal est décédé en même temps que son créateur . . .

Et le Journal n’a pas eu une fin heureuse. Il a été mêlé à toutes sortes de controverses de la part des administrateurs de la nouvelle association fusionnée. Jean Guy a tout fait pour sauvegarder le Journal « son bébé » en santé en respectant sa valeur telle qu’il était. Ça n’a pas plu à plusieurs membres du conseil d’administration de la nouvelle association que Jean Guy ne pli pas à leur exigence. Discorde, mésentente, désaccord, divergence, insulte, menant même à du brasse-camarade au sujet du Journal (et la future vocation de l’ostéopathie en général) ont finalement eu raison de la santé de Jean Guy.

Le Journal, c’était Jean Guy. C’est la raison pour laquelle lorsque j’ai eu des demandes de le relancer, je n’ai pas accepté . . .

Je suis désolée de vous livrer la vérité, on m’a demandé à plusieurs reprises « qu’est-ce qui s’est passé? », et voici, c’est la vraie histoire de la fin du Journal. Car c’était également la fin de l’histoire de Jean Guy. Ç’a été très difficile d’écrire l’histoire.  La fin de l’histoire d’une belle réalisation ne doit pas être secrète. Personne ne mérite de mourir en silence. Jean Guy dans son humilité ne cherchait pas la chicane ni la gloire, il aimait ce qui est juste, il était un homme bon. Fervent défenseur des autres, il était toujours là et n’hésitait pas à parler haut et fort la vérité. Mais lorsqu’on s’en est pris à lui, surtout dans l’épuisement, Jean Guy s’est résigné. On a même dit de lui « qu’il n’était qu’un vieillard juste bon à prendre sa retraite. » C’était faux voyons! La personne qui a dit ça de Jean Guy devrait s’excuser…!

Jean Guy avait beaucoup à donner, et l’a fait durant toute sa vie, il n’a juste pas eu le temps de finir son travail. Il n’a pas eu sa biographie promise par l’ADOQ, car OQ a annulé le projet lors d’une assemblée générale annuelle… Moi, je lui ai promis de faire son site et de partager son histoire et ses écrits. Vous offrir le Journal en version PDF c’est ma décision… voilà c’est fait. Merci Jean Guy de m’aider à écrire sur ces sujets délicats.  Avec tout mon amour…

Hélène Viens-Sicotte    

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